Vos brouillons sont demandés !

[Ungeduld]

Pourquoi ne pas mettre le brouillon de vos oeuvres littéraires ici ? Vous serez lus, peut-être commentés, et vous aurez l'impression de vous adresser à quelqu'un. Vous éviterez ainsi la solitude de l'écriture... Pour ma part, je me sens plus inspiré quand j'ai l'impression de m'adresser à quelqu'un, plutôt qu'à une page blanche.

Faites aller vos doigts !

[Diane]

Je n'ai pas vraiment de brouillon, j'aime tellement la simplicité de vivre mais le quotidien s'écrit très mal et très peu de grands écrivains l'ont fait, certains comme Dorothy Allison ont réussit tu sais comme L'histoire de Bone... "En Caroline du Sud, les étés sont étouffants, les soirées se passent sur la véranda a boire du thé glacé et a raconter des histoires". et ziiiiiiip commence la vie. Dans ces livres on y entend des "crissements de sentiments"... dit si si si bellement la critique.
Maudit que j'aurais aimé écrire la vie comme ça. Pas de culculterie, de la réalité crue.

La fille qui m'a aiguillonnée vers cet écrivain incroyable est celle qui m'a nuit le plus sur un forum, une Sky... c'est bizarre hein?

J'aimerais écrire la vie, les "crissements de sentiment qui empêchent de dormir" pas des sentiments en mots, des sensiments en vie, en mots de vie.
Pas des grandes idées, de la simplicité du quotidien.

Mais si un jour je réussis je le ferai. Je viendrai mettre un brouillon.

[Ungeduld]

Ça peut aussi être des photos de peintures... Des croquis de projets. C'est fou, j'ai toujours eu l'impression, pour ma part, que je devrais m'essayer à la sculpture. Je suis pourri en dessin, mais j'ai une bonne perception des volumes. Bon, si je m'y mets, je vais m'arranger pour mettre des photos.

Ça prend un sacré talent pour faire « sentir » les choses. Tolstoï avait aussi ce talent de parler des petites choses, et de nous les faire sentir. Les passages de ces livres qui me touchent le plus sont ceux-là. Sont écriture est alors extraordinairement vivante. On a l'impression d'y être, de goûter, de sentir, de voir ce qui se passe à travers les yeux de l'auteur, avec une accuité incroyable. J'ai l'impression, par exemple, d'avoir fait une promenade en troïka, d'avoir senti l'odeur de bouchon de la fausse moustache de Natacha, qui s'était déguisée pour l'occasion. J'ai ressenti avec lui l'ivresse de la course, l'excitation de la fête, et je me suis senti doucement amoureux de la belle blonde à la fausse moustache ...

Tiens, c'est ici : http://fr.wikisource.org/wiki/Guerre_et_Paix,_Deuxième_Partie,_Chapitre_2

Pour moi, ce sont les plus grands écrivains qui savent donner tant de vie aux petites choses quotidiennes. Je vais regarder pour Dorothy Allison.

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